Pages

vendredi 11 février 2022

Ma chronique sur "La couleur des sentiments"

 






                      Titre du livre   La couleur des sentiments
                         Nom de l'auteur : Kathryn STOCKETT   
                              Date de parution : 6 octobre 2013
                                  Nombre de pages :  525 pages
                   Nom de l'éditeur : Editions Jacqueline CHAMBON
                                            Genre : Historique







         Synopsis

     Chez les Blancs de Jackson, Mississipi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine et s'occupent de enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorités.
Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Peu croiraient à leur amitié, moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et, en grand secret, écrire une histoire bouleversante.

        Je donne mon avis

        J'ai lu ce roman dans le cadre du Cold Winter Challenge pour le Menu 2 : Cocooning hivernal dans la sous catégorie "Bonhomme en pain d'épices" où les mots clés sont: Différence, tolérance, LGBTQIA+. Je voulais lire autre chose qu'une romance M/M et c'est, encore une fois, ma belle mère qui m'a proposer cette lecture.

       On est en 1962 à Jackson, dans le Mississippi, un Etat du Sud des Etats-Unis. Nous rencontrons trois femmes : Aibileen, Minny et Miss Eugenia PHELAN dit "Miss Skeeter". Cette dernière, fraichement sorti de la fac, n'a qu'un souhait : devenir journaliste ou écrivain. Outrée par le discours de ses deux meilleures amies, Miss Hilly Hoolbrock et Miss Elisabeth Leefolt, Miss Skeeter veut écrire un Livre dont le sujet sera les bonnes afro-américaines qui travaillent dans l'ombre et peut considérer. Mais pour cela, il faut convaincre celles-ci de bien vouloir se confier à une Blanche mais aussi de, peut-être, faire changer les mentalités?

       L'auteure nous présente, ici, des personnages très attachants, sensible qui acceptent de partager un bout de leur quotidien professionnel ainsi que leur vie privée. Il y a aussi des protagonistes que j'ai aimer détester et que j'avais envie de claquer à cause de leur idées d'une autre époque comme la création de toilettes séparés pour les Blancs et pour les bonnes. J'ai partager avec Aibileen, Minny et Miss Skeeter toutes leur joies, leurs peines, vu leurs colères se muaient en courage pour oser enfin écrire leur Vérité.

     Je pense que c'est un roman féministe car il y a peu d'hommes et les femmes ont beaucoup de personnalités. Cette lecture est très forte en émotions, un roman coup de poing qui mène à la réflexion sur la société d'aujourd'hui où persiste encore le racisme. A chaque chapitre, j'ai ressenti un déferlement de sentiments face à cette histoire humaine qui est une vraie leçon de tolérance.

        L'auteure a réellement mis un point final à son roman. J'ai passer un bon moment de lecture et je me suis retrouver avec des femmes qui avaient envie de voir bouger les choses malgré la peur de représailles.

       Le mois de février étant le mois de la Romance, ma prochaine lecture est "Le prince Cruel" de Holly BLACK qui est dans ma bibliothéque depuis un moment déjà et me permettra de changer.

mardi 8 février 2022

Ma chronique sur "Le rapport de Brodeck"




  Titre du livre  Le Rapport de Brodeck Tome 1/2
Noms des auteurs :Manu LARCENET et Philippe CLAUDEL
  Date de parution : 10 avril 2015
  Nombre de pages :  160 pages
   Nom de l'éditeur :  Editions DARGAUD
   Genre : Roman graphique / Historique











     Synopsis

     Je m'appelle Brodeck et je n'y suis pour rien. Je tiens à le dire. Il faut que tout le monde le sache.

     Moi ne n'ai rien fait, et lorsque j'ai su ce qui venait de se passer, j'aurais aimé ne jamais en parler, ligoter ma mémoire, la tenir bien serrée dans ses liens de façon à ce qu'elle demeure tranquille comme une fouine dans une nasse de fer.

     Mais les autres m'ont forcé: "Toi, tu sais écrire, m'ont-ils dit, tu as fait des études". J'ai répondu que c'étaient de toutes petites études, des études même pas terminées d'ailleurs, et qui ne m'ont pas laissé un grand souvenir. Ils n'ont rien voulu savoir: "Tu sais écrire, tu sais les mots, et comment on les utilise, et comment aussi ils peuvent dire les choses.

     Ça suffira. Nous on ne sait pas faire cela. On s'embrouillerait, mais toi, tu diras, et alors ils te croiront".


     Je donne mon avis


     C'est une bande dessinée qui m'a été prêtée par ma belle mère pour le Cold Winter Challenge. En effet, je n'arrivais pas à compléter tous les menus. Ce roman graphique valide le menu 2: "Cocooning hivernal" dans la sous catégorie "vitrine de noël" où il faut lire un roman graphique, un manga ou une bande dessinée.

     C'est l'histoire de Brodeck qui revient dans son village après avoir été prisonnier dans un camp pendant la guerre. Son retour est marqué par le début d'une enquête concernant la disparition de l'Anderer (l'étranger). Un voyageur venu s'installait au village et qui a été assassiné. Les villageois vont demander à Brodeck de raconter ce qui s'est passer afin d'innocenter les coupables. Mais ronger par son passé de prisonnier, Brodeck va écrire un tout autre rapport.

      Je ne connaissais pas du tout Manu Larcenet et Philippe Claudel avant ma lecture. De plus, je ne suis pas une grande lectrice de Bande Dessinée. A l'occasion, il peut m'arriver de lire un manga ou une BD mais ce n'est pas le format que je préfère même si c'est une consigne qui revient régulièrement dans les Challenges littéraires.

     Brodeck est un personnage avec un lourd passé. Il est marqué par l'âge et  les horreurs qu'il a vécu durant la guerre. 

     Ce qui m'a étonner? les planches en noir et blancs mais j'ai compris que c'était pour créer un univers sombre avec un décor de neige. C'est une lecture très rapide pour quelqu'un, comme moi, qui lit doucement. Plusieurs planches sont sans dialogues ce qui fait de ce premier tome un page-turner ainsi que le fait de vouloir connaitre le ou les coupables du meurtre de l'Etranger.